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Orlulas

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luPosté le Jeudi 29 Septembre 2016 à 15h49 :

Alors que l’Humanité produit entre 80 et 126 tonnes de déchets par seconde, la Nature a toujours un coup d’avance car elle n’en produit pas du tout ! Cela est rendu possible par le fait que rien ne se perd, tout se transforme : par exemple, les fruits tombés au sol contiennent des graines permettant de faire pousser un nouvel arbre, quant aux feuilles mortes, elles formeront de l’engrais par le principe de la décomposition afin d’enrichir le sol et d’aider ce nouvel arbre à grandir…

Depuis des millénaires, la Nature possède ainsi un cycle de vie circulaire qui valorise la faune et la flore sans rien mettre à l’écart, mis à part des poches souterraines d’hydrocarbures que nous nous attachons à remettre dans l’air avec beaucoup d’entrain !

Si la Nature y arrive, pourquoi pas moi ? Étant motivé à changer mes habitudes pour de meilleurs lendemains, j’ai commencé par réfléchir sur les caractéristiques des déchets que je produis : hébergeant une micro-entreprise, je génère des déchets papier liés à certaines tâches administratives (devis et factures par exemple). À côté de cela, j’ai remarqué que pas mal de déchets ménagers sont liés aux emballages carton ou plastique, auxquels s’ajoutent des restes de cuisine (pelures d’oignons et couennes de jambon par exemple).

Une fois ce constat effectué, mon second objectif fut de réduire voir d’éliminer des sources de déchets. Pour permettre cela, la première habitude adoptée fut d’acheter des poubelles de couleur différentes afin de mettre en place une politique de tri des détritus d’après les séparations suivantes :

– Bleu, déchets compostables (feuilles, terre, coquilles d’œufs, fruits, légumes, essuie-tout, thé, café, graines, etc) ;

– Jaune, déchets recyclables (papier, carton, plastique, aluminium, etc) ;

– Marron, autres déchets ;

– Vert, déchets en verre.

Si séparer ainsi les déchets selon leur nature ne demande pas de temps, ce n’est pas le cas de leur valorisation car les déchets jaunes et verts doivent être amenés auprès de grandes poubelles réservées au tri sélectif, que vous trouverez sans trop de difficultés dans votre quartier car leur présence est relativement communes dans toutes les villes de l’Hexagone.

Quant à eux, les déchets bleus doivent être jetés régulièrement dans un composteur public. N’attendez pas plus d’une semaine entre chaque purge et nettoyez le contenant (ou remplacez le sac poubelle) à chaque fois, sous peine d’être envahi par des moucherons ! N’hésitez-pas à contacter votre Mairie de quartier si jamais vous ignorez où se trouve le composteur public le plus proche de chez vous. Enfin, si vous avez la chance d’avoir un jardin et si vous avez la main verte, n’hésitez-pas à installer votre propre composteur particulier afin d’avoir de l’engrais bio et gratuit.

En plus de cela, j’ai trouvé un moyen simple d’annuler en quasi-totalité mes déchets liés aux emballages grâce au principe du "vrac". Comment ça marche ? En fait, cela consiste à acheter des denrées alimentaires sans aucun emballage puisque vous amenez vos contenants avec vous lorsque vous faites des courses !

Pour passer au vrac, commencez par investir dans des bocaux en verre ainsi que dans des tupperwares (navré pour la pub) de toutes les tailles :

– Les bocaux vous serviront à stocker toutes les denrées non-périssables ou qu’on ne met pas habituellement au réfrigérateur (bonbons, bouillon, boulgour, céréales, chocolat, coquillettes, curry, eau potable, gâteaux apéritif et goûter, gros sel, huile d’olive, noix de coco râpée, origan, poivre, quinoa, ras el hanout, pâte à tartiner, paprika, poudre cacaotée, riz, semoule, sirop, spaghettis, sucre blanc, sucre de canne, sucre glace, thé glacé, vermicelles, vinaigre) ;

– Les tupperwares vous serviront à stocker toutes les denrées périssables à mettre au réfrigérateur (beurre, crème fraîche, fromage, fruits, lardons, légumes, etc).

En plus d’être écologique, ce mode de consommation peut aussi être économique à terme puisque de plus en plus de points de vente acceptent désormais le vrac, comme la Biocoop ou Day By Day

Voilà, ça soulage de faire une bonne action hein ? En tout cas, rendez-vous le mois prochain pour une nouvelle action individuelle vers un monde meilleur et d’ici-là portez-vous bien ! smiley content

Dernière édition le Lundi 1er Mai 2017 à 18h55

Qslakhe

Rôliste

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luPosté le Jeudi 29 Septembre 2016 à 18h05 :

 Le vrac, c’est génial ! D’une part, il n’y a pas trop d’emballage (il y en a quand même, mais il est réutilisable, en général) et, surtout, on achète vraiment la quantité qu’on veut (l’autre jour, je voulais me faire une blanquette, j’avais besoin de 60 g de farine pour faire un roux et… j’ai dû acheter un paquet d’un kilo, que j’ai porté à mes parents le weekend suivant, puisque j’ai absolument pas besoin de farine chez moi).
 L’inconvénient, c’est, encore une fois, le prix : quand on a les moyens de se le permettre, ce serait dommage de ne pas le faire, mais pour beaucoup de monde, c’est difficile… Et on ne trouve pas de tout ! La farine, en l’occurrence, j’ai été voir au magasin bio de mon quartier, il n’en vendait que par paquet d’une livre.

 Sans avoir eu une réflexion idéologique (je ne mets aucune valeur péjorative dans ce mot, au contraire) sur l’écologie, ça fait un moment que j’ai commencé à acheter en vrac certains produits (semoule et lentilles, notamment,). Mais c’est plus pour des raisons pratiques : comme je vis seul, je n’ai absolument pas besoin d’acheter des paquets d’un kilo, que je mets deux mois à finir.


 Sinon, pour ne pas faire de pub, parle simplement de boites de conservation en plastiques : tout le monde comprendra « Tupperware », mais ce sera pas cité ! smiley clin d'oeil